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La lâcheté est une chose, le bonheur autre, la lâcheté est souvent un rebut d’indifférence, le bonheur, les plaisirs que l’on aura su se ménager ...; dans cette perspective je vous propose chaque mois un texte si possible drôle pour ce petit espace de liberté entre deux mots caché… Ce qui suivra risque d’être moins ragoûtant mais…,’ les affaires se déroulent ainsi que leur cours est au ciel inscrit'’ notera Dürer en haut de l’autoportrait au chardon de 1493. |
...à l'autre, poésie, photos !
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| A livre ouvert, Je t'ai feuilleté page sur page en me promettant d'être sage, plis sur plis éprouvé mon envie sur un chemin où tout me ravit, De sylves rares et pubescentes en layons drus exquises sentes avec pudeur j'ai hanté les lieux souvent par ferveur fermé les yeux, Une démarche pieuse et rare sur la route du monde se pare, émoustillé par le prude voyage j'ai vécu maints et maints orages, Une lecture riche, parfois drôle faisant si peu cas de mon rôle, pour ces lignes et signes dévoilés en une démarche à bouche contée Caprices d'un périple édifiant égaré en bien divins moments toutes choses à mes sens révélées entre deux jambes écartées ...! louis baumann |
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...autant dire qu’il n’est pas aisé d’être ‘objectif’ en la matière, il y a plus de deux siècles W.E. Smith nota fort joliment en parlant de cette volage que ‘sa mésuse peut attiser des feux funestes’, et de façon tout à fait évidente jamais une photo ne rendra dans toute sa vérité une rose comme une aquarelle de Redouté, un lièvre comme Dürer su le dessiner ! La photographie est un enchevêtrement d’émotions et de réalités mêlées, mais son avènement aura eu le mérite de libérer de façon durable le peintre dans son rôle de témoin, chose nouvelle pas toujours bien comprise et qui prendra en défaut la perspicacité de Baudelaire pour qui le photographe serait un artiste raté, jugement qui en dit long de l’allergie du poète pour la modernité foisonnante et combien déroutante de son temps…, sauf que, du jour où l’on a su préserver l’empreinte laissée par la lumière sur un support approprié, la photo deviendra un repère incontournable pour une foule de recherches et une véritable source d’information pour peu que l'on se sente concerné par le passé ou l’histoire de sa ville, son architecture avec quelques petites surprises. Les documents du fond Philippe Kah concernent la léproserie de Canteleu montre un intéressant départ de voûte, le chapiteau de la ferme du Temple de la Haie Lille va à l’encontre d’une opinion couramment répandue comme quoi on ne connaîtrait pas de chapiteaux historiés à Lille. Ces deux bâtiments seront détruit dans les toutes dernières années de 19ème siècle. La photo de Le Blondel nous montre le Minck et la façade arrière de l’Hôtel de Ville du XIVème siècle. Les courées de Georges Duthoit concerne en 5 la Cour à Soldats, en 4 une maison datée de 1591 qui donnerait rue Ste Catherine… En 6 je vous propose la belle Luly de Desbonnet surtout connu pour ses photos ‘avant et après’ après avoir été le premier à installé une salle de culture physique à Lille en 1885, entre les deux guerres il y aura plus de deux cents salles Desbonnet en France. Mais ces quelques noms ne sauraient résumer la passion de la photo à Lille, faire oublier un Louis Désiré Blanquart-Evrard dont le procédé d’impression fera autorité en la matière… |
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les textes ou sujets en italique ont fait l’objet de publications ou exposés notamment à l’espace
Pier Paolo Passolini à Valenciennes en mai 1994 avec pour thème ‘l’art et l’argent’
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